L'origine de la savate
La savate est un art martial d’origine française développé et élaboré durant le 19e et 20e siècle par les marins français surtout à Marseille et dans les rues parisiennes. Au début de son élaboration, les adeptes utilisèrent principalement les coups de pieds, les claques au visage et parfois la lutte. Les professeurs Michel Le Pisseux, Charles Lecour et Joseph Charlemont formalisèrent ensuite les techniques pour transformer la savate en sport de combat au 20e siècle.
Aujourd’hui, la savate ou boxe française est une forme de kickboxing utilisant un éventail de coups de pieds et de coups de poing. La savate se pratique avec des gants de boxe et des bottines spécifiques à la savate. Il y a deux formes de compétitions : l’assaut est une forme de combat au contact contrôlé, les règlements sont sévères et la technique prime. Le combat à l'inverse vise à envoyer une technique mais également une force pouvant engendrer parfois le K.O. Des formes de pratiques sportives se sont développées autour des techniques de la savate, jusqu'à la "savate forme" qui emploie ses mouvements dans le cadre du seul conditionnement physique.
Aujourd’hui, la savate ou boxe française est une forme de kickboxing utilisant un éventail de coups de pieds et de coups de poing. La savate se pratique avec des gants de boxe et des bottines spécifiques à la savate. Il y a deux formes de compétitions : l’assaut est une forme de combat au contact contrôlé, les règlements sont sévères et la technique prime. Le combat à l'inverse vise à envoyer une technique mais également une force pouvant engendrer parfois le K.O. Des formes de pratiques sportives se sont développées autour des techniques de la savate, jusqu'à la "savate forme" qui emploie ses mouvements dans le cadre du seul conditionnement physique.
Dans l’histoire du Québec, peu de faits historiques ou de récits furent l’objet de la savate. Nous savons que le fameux Jos Montferrand (1802-1864) utilisait des coups de pieds dans certaines de ses batailles qui sont immortalisés dans plusieurs légendes de l’époque.
Jos Montferrand grandissait dans le quartier St-Laurent de la ville de Montréal. Il fréquentait des salles de boxe anglaise et semble-t-il, faisait la rencontre d’un maître d’arme Français. Selon le site Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Montferrand faisait aussi l’apprentissage de la savate dans son quartier. C’était son père, fils d’un ancien militaire qui a ouvert une salle d’escrime à Montréal, qui l’initia à la savate. Il pouvait pratiquer ses techniques plus souvent qu’autrement dans le port de Montréal grâce aux voyageurs et aux marins en manque d’exercice physique dû au long voyage de l’époque[1].
Nous voyons que la savate était omniprésente dans la littérature québécoise, car dans Le Survenant de Germaine Guévremont (publié en 1945) le personnage principal utilise des coups de pieds dans une bagarre provenant de la savate.
Nous ne sommes pas vraiment certain qui était responsable l'arrivée de la savate au Canada. A priori, il semble que des Français de passage au Québec aient fait connaître la savate aux Québécois. Ils n'organisaient point de club et ni de fédération. Il semble que leurs enseignements aient été sporadiques à quelques initiés.
[1] http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol11num1/v11n1_12jm.htm
Nous voyons que la savate était omniprésente dans la littérature québécoise, car dans Le Survenant de Germaine Guévremont (publié en 1945) le personnage principal utilise des coups de pieds dans une bagarre provenant de la savate.
Nous ne sommes pas vraiment certain qui était responsable l'arrivée de la savate au Canada. A priori, il semble que des Français de passage au Québec aient fait connaître la savate aux Québécois. Ils n'organisaient point de club et ni de fédération. Il semble que leurs enseignements aient été sporadiques à quelques initiés.
[1] http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol11num1/v11n1_12jm.htm
Claude Resve et Daniel Jetté: pionniers de la savate au Québec
Avant les années 1970, il n’y pas de preuve suffisante pour établir que la savate était enseignée au Québec. À part quelques anecdotes savoureuses Édouard Carpentier (un lutteur professionnel d’origine française) et Jos Montferrand, les témoignages concrets et les documents (articles de journaux,..) sont anémiques ou presque inexistants. Après les années 1970 qui coïncidaient avec la fin de la Révolution tranquille au Québec, il semble que la savate faisait son entrée définitive et concrète sur la scène martiale québécoise. En effet, le Français Claude Resve arrivait à Montréal au milieu des années 1970. Il commençait l’enseignement de la savate au Centre Immaculée Conception (renommé Centre Père-Sablon situé sur Papineau et Rachel). C’est à cet endroit que Daniel Jetté s’entraînait pour la première fois à la savate. Resve déplaçait ses activités dans un local de lutte de l’Université du Québec à Montréal sur la rue Cherrier dès l’automne de 1977 et pendant l’été de 1978 lorsque le local était fermé, au Centre Notre-Dame du Rosaire. C’était dans ce centre qu’André-Jacques Serei commençait plonger dans le monde de la savate. Comme nous allons le voir plus tard, Serei allait à son tour enseigner la savate dans ses propres locaux.
En 1978, Claude Resve fondait la Fédération de savate du Québec (dissoute en 1984) pour faire la promotion de la savate au Québec pour l’instant confiné à la ville de Montréal. Il formait le tout premier gant d’argent au Canada Daniel Jetté[1]. Avant d’obtenir le haut niveau de la savate, Daniel Jetté recevait le grade de gant jaune ainsi que son diplôme d’entraîneur national 2 e degré en 1978 par la Fédération de savate du Québec. Quelques élèves reçurent le gant d’argent de Claude Resve dont André-Jacques Serei[2]. En 1979, il faisait son premier stage d’été à Vichy, France pour se perfectionner avec des entraîneurs français et surtout sous la frélulle de Marcel Le Saux, directeur technique national de l’époque. Le Saux, élève du comte de Baruzy, va être responsable de la diffusion de la savate dans les milieux scolaires de la France vers 1966.
[1] http://www.autre-jeunesse.com/tag/savate/
[2] http://www.academiemartialeserei.com
En 1978, Claude Resve fondait la Fédération de savate du Québec (dissoute en 1984) pour faire la promotion de la savate au Québec pour l’instant confiné à la ville de Montréal. Il formait le tout premier gant d’argent au Canada Daniel Jetté[1]. Avant d’obtenir le haut niveau de la savate, Daniel Jetté recevait le grade de gant jaune ainsi que son diplôme d’entraîneur national 2 e degré en 1978 par la Fédération de savate du Québec. Quelques élèves reçurent le gant d’argent de Claude Resve dont André-Jacques Serei[2]. En 1979, il faisait son premier stage d’été à Vichy, France pour se perfectionner avec des entraîneurs français et surtout sous la frélulle de Marcel Le Saux, directeur technique national de l’époque. Le Saux, élève du comte de Baruzy, va être responsable de la diffusion de la savate dans les milieux scolaires de la France vers 1966.
[1] http://www.autre-jeunesse.com/tag/savate/
[2] http://www.academiemartialeserei.com
Photographie: Marcel Le Saux
Source: http://www.savate.biz/true%20Professeurs%20of%20Savate.htm
Durant ce stage, il réussissait l’examen de gant d’argent 1er degré ainsi que le diplôme de juge-arbitre stagiaire et celui de moniteur-stagiaire. Il était le premier canadien à obtenir ces diplômes. Dès son retour de la France, ce nouveau gant d’argent décidait d’enseigner la savate à Laval au Loisir Bon-Pasteur jusqu’en 1982. Jetté retournait en France pour se perfectionner davantage dans l’art de la savate. Il obtenait son gant d’argent 2e degré lors d’un stage à Paris en 1981 et y retournait deux plus tard à Vichy pour un autre stage.
Photographie: Loisirs Bon-Pasteur
En 1982, Daniel Jetté créait Fédération Canadienne de Boxe-Française-Savate et D.A avec deux de ses élèves. Malheureusement, cette fédération était dissoute quelques années plus tard seulement pour revoir le jour sous l’impulsion des pratiquants de l’université McGill et Concordia dans les années 2000. En 1982, Jetté ouvrait l’Institut National des Sports de Combats à Laval avec deux autres personnes pour fermer ses portes deux ans plus tard. Il tentait de nouveau l’expérience en ouvrant l’École de savate Daniel Jetté de 1992 à 1996[1]. Il donnait des cours aux enfants et aux adultes. En 1993, il retournait pour la dernière fois en France pour passer son diplôme de professeur. En 1995, une autre tentative de fédérer tous les clubs au Canada. En effet, Daniel Jetté, André-Jacques Serei et Michael Gregory (nous allons voir qu’il enseignait la savate à l’université Concordia) se réunissait dans un projet inachevé de créer une nouvelle fédération. Après 1996, Daniel Jetté disparaissait des cercles de la savate canadienne pour laisser place à d’autres joueurs qui prirent la relève de la difficile promotion d’un art martial méconnu.
Un autre adepte de la savate faisait sa marque sur la scène québécoise. André-Jacques Serei immigrait au Québec avec sa famille en 1958. Vers l’âge de 7 ans, il était initié au judo par son père George Serei un des fondateurs du Collège des Ceintures Noires qui est l’ancêtre de Judo Québec[2]. Il faisait la rencontre de Daniel Jetté au Centre Notre-Dame du Rosaire où Claude Resve enseignait dès 1978. Au début des années 1980, Serei enseignait la savate et la canne de combat. Mais s’était seulement en 1995 que Jetté remettait le gant d’argent 1er degré à Serei dans son école situé à Laval. Pour sa part, l’Académie martiale Serei va dispenser des cours jusqu’en 2010 de savate. Les cours de savate était enseigné par le propriétaire de l’académie professeur Serei et pendant un certain temps par Lilian Guicherd-callin.
[1] Bolduc, Régent, ‘’ Histoire : la savate, un sport dans l’histoire’’, http://www.autre-jeunesse.com/tag/savate/
[2] http://www.academiemartialeserei.com/academie-arts-martiale-historique.html#page1
Un autre adepte de la savate faisait sa marque sur la scène québécoise. André-Jacques Serei immigrait au Québec avec sa famille en 1958. Vers l’âge de 7 ans, il était initié au judo par son père George Serei un des fondateurs du Collège des Ceintures Noires qui est l’ancêtre de Judo Québec[2]. Il faisait la rencontre de Daniel Jetté au Centre Notre-Dame du Rosaire où Claude Resve enseignait dès 1978. Au début des années 1980, Serei enseignait la savate et la canne de combat. Mais s’était seulement en 1995 que Jetté remettait le gant d’argent 1er degré à Serei dans son école situé à Laval. Pour sa part, l’Académie martiale Serei va dispenser des cours jusqu’en 2010 de savate. Les cours de savate était enseigné par le propriétaire de l’académie professeur Serei et pendant un certain temps par Lilian Guicherd-callin.
[1] Bolduc, Régent, ‘’ Histoire : la savate, un sport dans l’histoire’’, http://www.autre-jeunesse.com/tag/savate/
[2] http://www.academiemartialeserei.com/academie-arts-martiale-historique.html#page1
Photographie: André-Jacques Serei
Source : www.impactmartial.com
Les cours de canne de combat sont toujours enseignés par Claude Rose qui prenait la relève du professeur Serei qui enseignait la canne de combat à l’ancienne depuis les années 1980[1].
[1] Jetté, Daniel et Proulx, Marie-Hélène. ‘’ La grande histoire de la savate et de la canne de combat au Canada’’ http://www.championnat-monde-canne-combat-2012.com/canada/, 2012
[1] Jetté, Daniel et Proulx, Marie-Hélène. ‘’ La grande histoire de la savate et de la canne de combat au Canada’’ http://www.championnat-monde-canne-combat-2012.com/canada/, 2012
Photographie : Salem Assli
Source : http://www.jeetkunedokali.com/photos.html
Salem Assli: le professeur itinérant
Dès le début des années 1990 (peut-être dès 1993), 2 instructeurs Salem Assli et Michael Gregory semblent être des figures de proue dans la savate montréalaise. Selon Janesse Leung une élève de ces deux instructeurs, Salem Assli fut l’élève de Richard Sylla en France. Dans les années 1970, Assli, originaire de Lille en France, parti pour les États-Unis pour étudier les arts martiaux sous l’autorité du maître Dan Inosanto un des célèbres élèves de Bruce Lee. Assli retournait en France pour faire l’apprentissage de la savate à la demande de Dan Inosanto impressionné par les techniques de jambes de l’art martial français. En 1986, il recevait son diplôme de gant d’argent 1er degré lors d’un stage d’été et l’année suivante, il obtiendra à Los Angeles le diplôme d’instructeur de savate boxe française ainsi que le gant d’argent 2 e degré des mains de Richard Sylla et Robert Paturel. M. Assli devenait le premier professeur de savate aux États-Unis[1]. Il semble qu’Assli allait s’installer à Los Angeles pour y devenir le président de la California association of Boxe-française savate.
En plus de ce dédié aux arts martiaux, Assli écrivait de nombreux articles pour les magazines Black Belt, Inside Kung Fu, Karaté Bushido, etc. Il était aussi l’auteur de plusieurs ouvrages dont :
Dans les années 2000, il réalisa 3 DVD d’instruction sur la savate en anglais et 2 vidéo cassettes sur la savate pour le marché japonais :
[1] http://www.jeetkunedokali.com/bio.html
En plus de ce dédié aux arts martiaux, Assli écrivait de nombreux articles pour les magazines Black Belt, Inside Kung Fu, Karaté Bushido, etc. Il était aussi l’auteur de plusieurs ouvrages dont :
- French savate, Silver Glove Entreprises, 2000, 141p, Jeet kune do. Toutes les techniques de Bruce Lee, Éditions Chiron, 2001, 351p.
- Jeet kune do. Toutes les techniques de Bruce Lee, Éditions Chiron, 2001, 351p.
Dans les années 2000, il réalisa 3 DVD d’instruction sur la savate en anglais et 2 vidéo cassettes sur la savate pour le marché japonais :
- Kickboxing savate vol.1 Equipment training, DVD,55 min, couleurs, Panther Video Quest Ltd
- Kickboxing savate vol.2 Sparring drills, DVD, 55 min, couleurs, Panther Video Quest Ltd
- Kickboxing savate vol.3 Self defense , DVD,55 min, couleurs, Panther Video Quest Ltd
[1] http://www.jeetkunedokali.com/bio.html
Pour l’instant, nous ne savons pas quand exactement professeur Assli fit son apparition sur la scène martiale québécoise. Ce que nous savons est que les enseignements d’Assli va seulement donner des séminaires à Montréal et à Toronto. Sur le site www.kombatarts.com du Kombat Arts Training Academy un centre multi-martial de Mississauga, Ontario, plusieurs instructeurs dont le propriétaire de l'académie Joey de Los Reyes mentionnent qu'ils ont reçu les enseignements du professeur Assli. Le professeur Assli semble avoir enseigner la savate dans la perspective et la philosophie du jeet kune do de Bruce Lee. Ce dernier avait comme philosophie de prendre ce qui est fonctionnel en combat dans tous les arts martiaux et l'inclure dans son répertoire technique. Est-ce que professeur Assli a enseigné le système martial de la savate dans son entier ou seulement ce qui fonctionnel selon la conception de Bruce Lee? Le réponse repose sur l'établissement de véritable club de savate. Professeur Assli retourne régulièrement dans ce club pour donner des séminaires des séminaires d'arts martiaux dont la savate.
Il semble avoir enseigné à plusieurs élèves dont Janesse Leung, Michaël Gregory et Scott Redstone. Lorsque professeur Assli quitta le Québec, Michaël Gregory reprit le flambeau jusqu’en 2005 en enseignant à l’université Concordia et McGill.
Il semble avoir enseigné à plusieurs élèves dont Janesse Leung, Michaël Gregory et Scott Redstone. Lorsque professeur Assli quitta le Québec, Michaël Gregory reprit le flambeau jusqu’en 2005 en enseignant à l’université Concordia et McGill.
Photographie : De gauche à droite : Salem Assli, Richard Sylla, légende du kickboxing Benny Urquidez et Robert Paturel
Source : http://www.jeetkunedokali.com/photos.html
Michaël Gregory et les clubs de l'université McGill et Concordia
Photographie: Michaël Gregory
Source : Janesse Leung
C'est au début des années 1992-93 qu'un club de savate organisé faisait son apparition à l’université Concordia et à l'université McGill sous la tutelle de Michael Gregory originaire de la ville de Québec. Lorsque Daniel Jetté cessait l’enseignement c’est Gregory qui reprenait le relais de la diffusion de la savate. Gregory, diplômé en environnental toxicology de l’université Concordia, faisait l’apprentissage de la savate à travers des séminaires avec le professeur et probablement en voyageant en France. Il enseignait les arts martiaux dont la savate jusqu’en 2005 pour ensuite disparaître complètement de la circulation. Selon l’ancienne présidente de la Fédération canadienne de savate et élève de Gregory (1987-2005) Sarah Kaderabek, il enseignait déjà plusieurs arts martiaux dont le taekwondo, le wing chun kung fu et avant d’incorporer des éléments techniques de la savate. Il donnait des cours de capoeira séparément des autres cours. Dès 1997, il enseignait seulement la savate dans les deux universités. Sur sa contribution à la savate, Mme Kaderabek, ‘’ I would say his main contribution was in disseminating knowledge of the sport in Montreal, during it's early years’’[1]. Les informations sur Michael Gregory sont limitées et peu fiable selon certains de ses élèves interviewer.
Malgré que Gregory enseigne une savate dilué dans un cours nommé super kickboxing jusqu’en 2005, deux de ses élèves se séparaient de lui pour former un vrai club de savate. L’enseignement de la savate était repris en 2001 par Raphael E. Estevao avec son collègue Olivier Bourrier pour cofonder un club qu'ils nommaient Wolverines à l’université Concordia. Après avoir participé au premier championnat du monde assaut en 2000, Estevao et Bourrier décidaient de suivre une formation d’instructeur de savate en juillet 2001. Un diplôme d’instructeur et le gant jaune en main, les deux instructeurs ont toute la légitimé pour enseigner la savate en créant un club Savate kickboxing de Montréal plus connu sur le nom des Wolverines. Ils ont sut faire connaître la savate au près du public montréalais et surtout dans la sphère universitaire surtout à l’université McGill et Concordia. En fait, les deux professeurs développaient un sentiment d’appartenance créant en logo, en invitant des experts de savate et de kickboxing qui donnaient des séminaires et en proposant des activités à l’extérieur des cours de savate. C’est grâce aux efforts de ces 2 instructeurs que la savate a put survivre au Québec.
Vers la deuxième moitié des années 2000, la savate au Canada commençait à s’organiser tranquillement pour créer des championnats canadiens et promouvoir cet art martial d’origine française. En 2004, l’association québécoise de savate revivait de ses cendres et par la suite en 2005, la Fédération canadienne de savate sous l’égide des clubs montréalais des universités de McGill et Concordia. Dans la même année, une association de savate en Ontario était créée à Toronto pour encadrer le développement de la savate dans cette province. En 2006, le premier président Olivier Bourrier et son directeur technique Lilian Guicherd-callin organisaient le premier championnat canadien en assaut à Montréal entre les 4 clubs existants de l’époque.
[1] Correspondances avec Sarah Kaderabek le 15 septembre 2012
Malgré que Gregory enseigne une savate dilué dans un cours nommé super kickboxing jusqu’en 2005, deux de ses élèves se séparaient de lui pour former un vrai club de savate. L’enseignement de la savate était repris en 2001 par Raphael E. Estevao avec son collègue Olivier Bourrier pour cofonder un club qu'ils nommaient Wolverines à l’université Concordia. Après avoir participé au premier championnat du monde assaut en 2000, Estevao et Bourrier décidaient de suivre une formation d’instructeur de savate en juillet 2001. Un diplôme d’instructeur et le gant jaune en main, les deux instructeurs ont toute la légitimé pour enseigner la savate en créant un club Savate kickboxing de Montréal plus connu sur le nom des Wolverines. Ils ont sut faire connaître la savate au près du public montréalais et surtout dans la sphère universitaire surtout à l’université McGill et Concordia. En fait, les deux professeurs développaient un sentiment d’appartenance créant en logo, en invitant des experts de savate et de kickboxing qui donnaient des séminaires et en proposant des activités à l’extérieur des cours de savate. C’est grâce aux efforts de ces 2 instructeurs que la savate a put survivre au Québec.
Vers la deuxième moitié des années 2000, la savate au Canada commençait à s’organiser tranquillement pour créer des championnats canadiens et promouvoir cet art martial d’origine française. En 2004, l’association québécoise de savate revivait de ses cendres et par la suite en 2005, la Fédération canadienne de savate sous l’égide des clubs montréalais des universités de McGill et Concordia. Dans la même année, une association de savate en Ontario était créée à Toronto pour encadrer le développement de la savate dans cette province. En 2006, le premier président Olivier Bourrier et son directeur technique Lilian Guicherd-callin organisaient le premier championnat canadien en assaut à Montréal entre les 4 clubs existants de l’époque.
[1] Correspondances avec Sarah Kaderabek le 15 septembre 2012
La savate en Ontario
Mise à part la contribution du professeur Salem Assli, deux instructeurs firent leurs marques dans la province ontarienne : Janesse Leung et Scott Redstone. Les deux instructeurs apprenaient l’art martial français à Montréal avec Michael Gregory dès 1993. Pour sa part, Redstone, un policier de carrière, allait continuer sa formation dans l’apprentissage de la savate avec Salem Assli pour ensuite obtenir le grade de gant d’argent par ce dernier. En 2006, il décidait se tester en participant au championnat de savate tenu à Paris, France. Il ouvrait son propre club d’arts martiaux Trinity Martial Arts dans le Chinatown à Toronto (393 Dundas St West). Malgré son gant d’argent en main, il enseignait plutôt l’auto-défense pour les femmes et des techniques martiales aux agents de sécurité et aux civils. Redstone laissait l’enseignement de la savate à Janesse Leung. Comme Scott Redstone, Leung faisait connaissance avec la savate à l’université McGill par l’intermédiaire en grande partie de Gregory et d’Assli. Leung est une touche à tout. Elle va apprendre plusieurs arts martiaux dont le kali, capoeira, le taekwondo, le muay thai,…En 2004, elle décidait définitivement de se consacrer à la savate en compétitionnant au niveau international avec l’aide d’une championne française Gaëlle Villette (championne d’Europe 2002). Les fruits de son labeur étaient récoltés en obtenant la médaille de bronze en combat au championnat mondial de savate en Serbie en 2009. Aussi, elle était championne canadienne en assaut en 2008 et en 2010. C’est Janesse Leung qui s’occupait d’enseigner l’art martial dans ce centre d’arts martiaux[1].
Au niveau de la vie associative, l’Ontario voyait en 2005 la création association de savate incluant quelques clubs. Malheureusement, cette association ne durait guère et réunissait des clubs polymartiaux qui dévouaient qu’un pourcentage de temps très limité à la savate.
[1] http://www.trinityjunfan.com/instructors.html
Au niveau de la vie associative, l’Ontario voyait en 2005 la création association de savate incluant quelques clubs. Malheureusement, cette association ne durait guère et réunissait des clubs polymartiaux qui dévouaient qu’un pourcentage de temps très limité à la savate.
[1] http://www.trinityjunfan.com/instructors.html
En 2012, la savate renaissait de ses cendres à London, Ontario avec l’initiative de l’autodidacte Marcel Bourdeau (1973- ). Il découvrait le karaté à Lancaster, Ontario dès l’âge de 13 ans. Après des années d’études, il obtenait à l’âge de 19 ans une ceinture noire en karaté dans le style shorinjiryu kenkokan. En 1993, Bourdeau déménageait à London pour y enseigner le karaté avec son ami. L’étude des arts martiaux ne se limitait pas au karaté. Marcel Bourdeau s’intéressait aux autres arts martiaux comme l’escrime, le jujutsu brésilien, le jeet kune do de Bruce Lee et plus tard la savate. Bourdeau s’explique :
‘’ J'ai lu quelque fois dans des articles de JKD que la SBF avait inspirée Bruce Lee dans sa création de JKD, et j'ai voulu en savoir plus sur cette discipline. En 1994 j'ai fait la connaissance de la SBF à travers d’une encyclopédie d'arts martiaux. Lorsque j'ai lu ce qu'était la SBF et ce qu'elle offrait, j'ai eu la "piqûre", comme on dit’’[1].
À partir des articles et les encyclopédies, Bourdeau découvrait l’histoire de la savate avec Jos Montferrand et Charles Lecours et ses techniques. Autodidacte, il décidait de partager sa passion de la savate qui fait partie de la culture canadienne-française.
‘’En 1997, après beaucoup de recherches et de pratique, j'ai voulu partager la SBF, et contribuer à sa naissance/évolution au Canada. J'ai alors commencé à l'enseigner à un groupe d'amis dans mon sous-sol, et plus tard, dans un club de karaté pour environ 2ans’[2]’.
En 2001, il faisait la connaissance de d’un ancien champion de savate boxe française Samir Liaoui et s’entrainait avec ce dernier pendant environ 6 mois. En 2006, il apprenait la savate pour plus tard découvrir que Salem Assli donnait des séminaires à Mississauga, Ontario avec qu’il obtenait le niveau gant blanc. L’année suivante il participait au championnat canadien de savate où il rencontrait Lilian Guichard-Callin qui jouait un rôle important dans la savate au Québec et au Canada. Pour continuer son apprentissage de l’art martial français, il s’entraînait avec Janesse Leung et Scott Redstone à Toronto.
En 2012, il prenait contacte avec Guillaume Mercure et Lilian Guicherd-Callin dans le but d’ouvrir son propre club à London, Ontario. Bourdeau recevait l’invitation de passer le cours d’instructeur de savate niveau 1 au Stade Olympique. Il obtenait son certificat et ouvrait quelque mois plus tard son propre club Académie Bourdeau Savate Boxe Française à London, Ontario dans l’école secondaire Gabriel-Dumont[3].
[1] Correspondances avec Marcel Bourdeau le 14 octobre 2012
[2] Correspondances avec Marcel Bourdeau le 14 octobre 2012
[3] www.laction.ca/nouvelles.asp?nID=16973
‘’ J'ai lu quelque fois dans des articles de JKD que la SBF avait inspirée Bruce Lee dans sa création de JKD, et j'ai voulu en savoir plus sur cette discipline. En 1994 j'ai fait la connaissance de la SBF à travers d’une encyclopédie d'arts martiaux. Lorsque j'ai lu ce qu'était la SBF et ce qu'elle offrait, j'ai eu la "piqûre", comme on dit’’[1].
À partir des articles et les encyclopédies, Bourdeau découvrait l’histoire de la savate avec Jos Montferrand et Charles Lecours et ses techniques. Autodidacte, il décidait de partager sa passion de la savate qui fait partie de la culture canadienne-française.
‘’En 1997, après beaucoup de recherches et de pratique, j'ai voulu partager la SBF, et contribuer à sa naissance/évolution au Canada. J'ai alors commencé à l'enseigner à un groupe d'amis dans mon sous-sol, et plus tard, dans un club de karaté pour environ 2ans’[2]’.
En 2001, il faisait la connaissance de d’un ancien champion de savate boxe française Samir Liaoui et s’entrainait avec ce dernier pendant environ 6 mois. En 2006, il apprenait la savate pour plus tard découvrir que Salem Assli donnait des séminaires à Mississauga, Ontario avec qu’il obtenait le niveau gant blanc. L’année suivante il participait au championnat canadien de savate où il rencontrait Lilian Guichard-Callin qui jouait un rôle important dans la savate au Québec et au Canada. Pour continuer son apprentissage de l’art martial français, il s’entraînait avec Janesse Leung et Scott Redstone à Toronto.
En 2012, il prenait contacte avec Guillaume Mercure et Lilian Guicherd-Callin dans le but d’ouvrir son propre club à London, Ontario. Bourdeau recevait l’invitation de passer le cours d’instructeur de savate niveau 1 au Stade Olympique. Il obtenait son certificat et ouvrait quelque mois plus tard son propre club Académie Bourdeau Savate Boxe Française à London, Ontario dans l’école secondaire Gabriel-Dumont[3].
[1] Correspondances avec Marcel Bourdeau le 14 octobre 2012
[2] Correspondances avec Marcel Bourdeau le 14 octobre 2012
[3] www.laction.ca/nouvelles.asp?nID=16973
Photographie: Marcel Bourdeau à son club de London,Ontario
Source: www.laction.ca/nouvelles.asp?nID=16973
L’ère d’expansion des clubs de savate
Photographie: Lilian Guicherd-Callin
Source: Lilian Guicherd-Callin
Dans les années 2000, plusieurs entraîneurs et professeurs faisaient leurs apparitions dans le monde de la savate québécoise. Après avoir donné des séminaires de savate en 2003, 2004 et 2005 à l’université Concordia, Lilian Guicherd-Callin, un professeur de savate originaire de Lyon, décidait d’immigrer au Québec avec un autre professeur français Pierre Chagne. Guicherd-Callin débutait la pratique de la savate au club AUVR Rillieux-la-Pape avec le professeur Serge Véjus. Après une carrière combattive, Lilian passait en 1997 avec succès l’examen du gant d’argent technique 1, du juge arbitre régional et de moniteur de savate boxe française. En 1998, il recevait le BEES 1 savate (brevet d’état d’éducateur sportif) pour pouvoir enseigner son sport de combat et récidive en 2000 en obtenait le BEES 2 pour devenir formateur des formateurs. Le BEES est plus ou moins l’équivalent d’un baccalauréat en kinésiologie ou en activité physique qu’offrent les universités au Québec. Avec son BEES 1 en main, Guicherd-Callin se faisait engager comme entraîneur par le club Bron Villeurbanne boxe française appartenant à Bob Alix (ancien directeur technique de la Fédération française savate boxe française et disciplines associés). Il accompagnait plusieurs athlètes dans les compétitions de hauts niveaux. En plus de s’intéresser à la savate, Lilian Guicherd-Callin perfectionnait sa formation en obtenant son gant d’argent de savate défense (1999) après avoir obtenu le diplôme d’initiateur en savate défense auprès de Éric Quéquet. Il débutait la pratique de la canne en 1998 avec Bob Alix et Roger Pozzi pour obtenir le niveau d’initiateur (1999) et de moniteur de canne ainsi que son premier degré technique (2000), obtenait le BEES1 de canne de combat en 2001. En 2002, il passait son diplôme de bâton défense avec Robert Paturel.
En août de 2005, Lilian Guicherd-callin commençait à enseigner son art martial (savate et canne) à l’Académie martial Serei pour se déplacer et créa son propre club Savate World et plus tard Savate AMF au Tristar Gym sur la rue Ferrier en 2006. Il y dispensait des cours pour tous les niveaux y compris la championne du monde combat Tatiana Vassilief et la vice-championne du monde Anne-Laure Bouvier. En 2008, il déménageait le club dans un local dans l’organisme l’Union française de Montréal (429 rue Viger Est).
Le déménagement de son club permettait d’augmenter le nombre de membres et va permettre d’augmenter l’accessibilité de la savate. Finalement, il déménageait une fois de plus le club à l’Académie White Crane Kung fu sur la rue Sherbrooke. Guicherd-Callin jouera un rôle important dans la future Fédération canadienne de savate en structurant la fédération canadienne selon le modèle français et dès 2006, il créait avec les membres de la fédération les tous premiers championnats canadiens organisés sur le sol de l’université McGill[1]. De plus, il allait établir des formations d’arbitrage, de juge, de passage de grade et d’instructeur de savate niveau1. Malgré qu’il n’enseigneit plus la savate depuis 2011, Guicherd-Callin continuait à donner des formations d’instructeur, de juge et arbitre au sein de la fédération. En 2011, M. Guicherd-Callin va être élu comme président d’une nouvelle Fédération canadienne de savate réformée et simplifiée adaptée au système Nord-Américain. Cette fédération incluait tous les pratiquants de la canne de combat surtout enseigné par le québécois Claude Rose. Diplômé d’une maîtrise en kinanthropologie (développement d’une échelle de complexité de la tâche en savate boxe française) de l’Université du Québec à Montréal, il poursuivait ses études au doctorat en science de l’éducation à l’UQAM sur l’analyse des représentations sociales des entraîneurs sportifs dans le champ de l’éducation à la santé. Il contribuait à la savate au Québec par sa rigueur pédagogique, par son expertise technique et sa vaste expérience en préparation physique, psychologiques et tactique des athlètes.
[1] Correspondances avec Lilian Guicherd-callin le 3 septembre 2012
Le déménagement de son club permettait d’augmenter le nombre de membres et va permettre d’augmenter l’accessibilité de la savate. Finalement, il déménageait une fois de plus le club à l’Académie White Crane Kung fu sur la rue Sherbrooke. Guicherd-Callin jouera un rôle important dans la future Fédération canadienne de savate en structurant la fédération canadienne selon le modèle français et dès 2006, il créait avec les membres de la fédération les tous premiers championnats canadiens organisés sur le sol de l’université McGill[1]. De plus, il allait établir des formations d’arbitrage, de juge, de passage de grade et d’instructeur de savate niveau1. Malgré qu’il n’enseigneit plus la savate depuis 2011, Guicherd-Callin continuait à donner des formations d’instructeur, de juge et arbitre au sein de la fédération. En 2011, M. Guicherd-Callin va être élu comme président d’une nouvelle Fédération canadienne de savate réformée et simplifiée adaptée au système Nord-Américain. Cette fédération incluait tous les pratiquants de la canne de combat surtout enseigné par le québécois Claude Rose. Diplômé d’une maîtrise en kinanthropologie (développement d’une échelle de complexité de la tâche en savate boxe française) de l’Université du Québec à Montréal, il poursuivait ses études au doctorat en science de l’éducation à l’UQAM sur l’analyse des représentations sociales des entraîneurs sportifs dans le champ de l’éducation à la santé. Il contribuait à la savate au Québec par sa rigueur pédagogique, par son expertise technique et sa vaste expérience en préparation physique, psychologiques et tactique des athlètes.
[1] Correspondances avec Lilian Guicherd-callin le 3 septembre 2012
L’année 2011-2012, de nouveaux joueurs entraient sur la scène de la savate canadienne. Après avoir consacré une bonne partie de sa vie à l’enseignement et la pratique de la savate, Lilian Guicherd-Callin offrait son club Savate AMF situé sur Bleury à un de ses élèves Guillaume Mercure après avoir passé la première formation d’instructeur de l’histoire au Canada en 2011. D’autres participaient à cette formation dont Rebecca Murray, Alexandre Frapsauce, Arnaud Morin, Yossy Obadia et Jérémie. Guillaume Mercure débutait la savate avec professeur Estevao dès 2004 à l’université Concordia pour se préparer à des compétitions de karaté. Guillaume Mercure est ceinture noire 2e dan en karaté shorinjiryu kentokukan et enseignait le karaté à l’UQAM, Collège Dawson et au Tristar Gym. En 2006, il faisait la rencontre de Lilian avec lequel il s’entraînait pendant quelques mois durant l’automne. Dans la même année, il partait en France pour faire un stage de savate d’une semaine et recevait le grade de gant rouge. En 2009, il se joingnait définitivement les rangs de Savate World pour parfaire ses connaissances de la savate qui avait déménagé à l’Union française. En 2010, il gagnait le championnat canadien qui lui assurait une place dans l’équipe canadienne pour le championnat du monde à Paris. Dans la même année, il commençait à enseigner la savate au Centre Claude-Robillard et au Centre Père-Sablon.
En 2011, il relocalisait le club Savate AMF au Centre Père-Sablon au cœur même du Plateau Mont-Royal à Montréal où habitait un grand nombre d’immigrants français ce qui augmentait le nombre de pratiquants. Dès la prise en charge du club, M. Mercure, étudiant en kinésiologie en l’Université de Montréal, renommait le club L’Escouade. Il réutilisait le modèle de club de Raphael Estavao en créant un logo et un nom. Aussi, il s’inspirit de l’approche marketing du karaté (surtout le style kyokushin) en créant des produits dérivés comme des sacs de sport à l’effigie du club. Le club organisa 4 galas en 2011-2012 pour augmenter l’expérience de savateurs au niveau de l’assaut. Ces galas avaient pour but de donner une expérience à plusieurs pratiquants élites et aux débutants de combattre contre des gens de leurs niveaux avant d’accéder aux championnats du monde. En plus des compétitions, le club établissait des passages de grades trois fois par année à date fixe pour maintenir une certaine qualité technique et permettre à certains pratiquants de se dépasser autrement que dans les compétitions. En 2011, il ouvrait une section de son club au Centre du Plateau sur la rue St-Joseph qui était repris par un de ses élèves Théo Kazourian et Arnaud Morin.
Nous allons voir pendant cette année l’ouverture du club de savate de Repentigny par Franck Morin et Lionel Pasqualini qui participèrent activement aux activités organisés par le club de savate L’Escouade et la Fédération canadienne de savate. Un autre club va ouvrir ses portes sous l’autorité de Marcel Bourdeau à London, Ontario dans une école secondaire.
Photographie: Le club de savate kickboxing de Repentigny
Lionel Pasqualini (debout à gauche) et Franck Morin (debout deuxième à gauche)
Lionel Pasqualini (1975- ) commençait la pratique des arts martiaux dès l’âge de 13 ans à Toulon, France. Avant de pratiquer la savate, il fit ses premières armes dans le karaté style shotokan et dans le kickboxing sous la forme américaine. Pasqualini allait non seulement compétitionner dans les deux styles, mais il débutait sa carrière de pédagogue en assistant l'enseignement du karaté aux enfants, une fois ceinture brune.
Une carrière sous l'uniforme à partir de ses 18 ans lui permet de se perfectionner en kick-boxing (avec et sans low-kicks), de pratiquer et enseigner diverses formes d'auto-défense, ainsi que le conditionnement physique
C'est dans le début de sa vingtaine qu'il découvre la Savate. D'abord sous formes de cours privés avec un enseignant gant d'argent, dans le cadre professionnel (sur une période de 4 mois), puis en cours collectifs dans un club (sur une période d'une année scolaire).
Mais trouvant la savate trop restrictive au niveau de la distance et des techniques utilisées, il décidait à l’époque de retourner au kickboxing américain, tout en continuant l'auto-défense et le conditionnement physique, en pratique comme en enseignement dans son milieu professionnel. Il découvrait et pratiquait aussi sur une période de deux ans le pancrace, discipline où le combat au sol est très importante.
En juin 2009, Lionel Pasquilini faisait le grand saut en immigrant au Québec pour s’installer dans la ville de Repentigny. Dès son arrivée, il y commençait le karaté kyokushinkai au dojo Paulin Racine(www.kyokushinkarate.ca) qui était un bon compris entre le kickboxing (les combats y sont faits pleine puissance au K.O, avec low-kicks) et le karaté de sa jeunesse (passage de grades, auto-défense, discipline...). Il est aujourd'hui ceinture noire dans ce style. En plus de s’entraîner, il mettait à profit ses années d'expérienced’instructeur de conditionnement physique en donnant des cours aux karatékas avec l’accord des instructeurs de l’école de karaté. Mais la boxe pieds-poings lui manquait. Il caressait toujours l’idée d’enseigner le kickboxing. Ce projet semble réalisable lors de sa rencontre avec l’instructeur de savate Franck Morin.
‘’Je rencontre Franck Morin en 2011. Il cherche alors un sparing de bon niveau, nous boxons et nous entendons bien. Nous commençons alors à initier le projet B.F Repentigny : il a l'expertise technique B.F et tous les diplômes français dans la discipline, et a déjà dirigé un dojo et une équipe nationale. De mon côté j'ai l'expérience d’enseignement dans l'armée, les contacts, la salle, l’équipement et la résidence permanente. Lui est déjà en contact avec la fédération Canadienne. Il pourrait m'aider à me lancer dans le kick, mais il est très enthousiaste sur le développement de la B.F au Québec. La B.F reste son sport de prédilection. Je suis convaincu et nous travaillons donc sur le projet’’[2].
Donc, Franck Morin allait lui donner les documents pédagogiques de la savate boxe française pour pouvoir davantage se familiariser avec l’art martial d’origine française. Pendant 8 mois, Pasqualini allait étudier et pratiquer pour pouvoir enseigner la savate sous toutes ses formes. En 2011, les deux instructeurs ouvraient officiellement leur section de savate au sein du dojo de Karaté Paulin Racine,où la savate, l'autodéfense et conditionnement physique y étaient enseignés. Ils participaient activement au sein de la Fédération canadienne de savate en participant aux compétitions et en organisant des événements .
Depuis, Lionel Pasqualini est également entraîneur certifié en Kick-boxing par la corporation du Québec, et le kick-boxing low-kicks est donc également enseigné au sein du club. L'aspect auto-défense s'est encore également enrichie grâce à la ceinture noire en Kyokushin, et Lionel Pasqualini a également intégré des aspects de Savate-défense dans son enseignement.
[1] Correspondance avec Lionel Pasqualini du 9 septembre 2013
[2] Correspondance avec Lionel Pasqualini du 9 septembre 2013
Une carrière sous l'uniforme à partir de ses 18 ans lui permet de se perfectionner en kick-boxing (avec et sans low-kicks), de pratiquer et enseigner diverses formes d'auto-défense, ainsi que le conditionnement physique
C'est dans le début de sa vingtaine qu'il découvre la Savate. D'abord sous formes de cours privés avec un enseignant gant d'argent, dans le cadre professionnel (sur une période de 4 mois), puis en cours collectifs dans un club (sur une période d'une année scolaire).
Mais trouvant la savate trop restrictive au niveau de la distance et des techniques utilisées, il décidait à l’époque de retourner au kickboxing américain, tout en continuant l'auto-défense et le conditionnement physique, en pratique comme en enseignement dans son milieu professionnel. Il découvrait et pratiquait aussi sur une période de deux ans le pancrace, discipline où le combat au sol est très importante.
En juin 2009, Lionel Pasquilini faisait le grand saut en immigrant au Québec pour s’installer dans la ville de Repentigny. Dès son arrivée, il y commençait le karaté kyokushinkai au dojo Paulin Racine(www.kyokushinkarate.ca) qui était un bon compris entre le kickboxing (les combats y sont faits pleine puissance au K.O, avec low-kicks) et le karaté de sa jeunesse (passage de grades, auto-défense, discipline...). Il est aujourd'hui ceinture noire dans ce style. En plus de s’entraîner, il mettait à profit ses années d'expérienced’instructeur de conditionnement physique en donnant des cours aux karatékas avec l’accord des instructeurs de l’école de karaté. Mais la boxe pieds-poings lui manquait. Il caressait toujours l’idée d’enseigner le kickboxing. Ce projet semble réalisable lors de sa rencontre avec l’instructeur de savate Franck Morin.
‘’Je rencontre Franck Morin en 2011. Il cherche alors un sparing de bon niveau, nous boxons et nous entendons bien. Nous commençons alors à initier le projet B.F Repentigny : il a l'expertise technique B.F et tous les diplômes français dans la discipline, et a déjà dirigé un dojo et une équipe nationale. De mon côté j'ai l'expérience d’enseignement dans l'armée, les contacts, la salle, l’équipement et la résidence permanente. Lui est déjà en contact avec la fédération Canadienne. Il pourrait m'aider à me lancer dans le kick, mais il est très enthousiaste sur le développement de la B.F au Québec. La B.F reste son sport de prédilection. Je suis convaincu et nous travaillons donc sur le projet’’[2].
Donc, Franck Morin allait lui donner les documents pédagogiques de la savate boxe française pour pouvoir davantage se familiariser avec l’art martial d’origine française. Pendant 8 mois, Pasqualini allait étudier et pratiquer pour pouvoir enseigner la savate sous toutes ses formes. En 2011, les deux instructeurs ouvraient officiellement leur section de savate au sein du dojo de Karaté Paulin Racine,où la savate, l'autodéfense et conditionnement physique y étaient enseignés. Ils participaient activement au sein de la Fédération canadienne de savate en participant aux compétitions et en organisant des événements .
Depuis, Lionel Pasqualini est également entraîneur certifié en Kick-boxing par la corporation du Québec, et le kick-boxing low-kicks est donc également enseigné au sein du club. L'aspect auto-défense s'est encore également enrichie grâce à la ceinture noire en Kyokushin, et Lionel Pasqualini a également intégré des aspects de Savate-défense dans son enseignement.
[1] Correspondance avec Lionel Pasqualini du 9 septembre 2013
[2] Correspondance avec Lionel Pasqualini du 9 septembre 2013
Pour sa part, Franck Morin, gant d’argent 1er degré débutait l’apprentissage de la savate dès 1987 à Strasbourg dans le club d’André Panza (1959- ), champion du monde en savate, kickboxing et full contact. Morin devenait champion assaut de France en 1991 et en 1993, il ravissait le titre de champion de France cette fois-ci en combat. Par la suite, il changeait de club celui d’Ostwald dans la région alsacienne. En 2001, il passait le cours de monitorat en savate boxe française à Paris Police Eifel sous la direction de François Rios et en savate forme durant la même année. Lorsqu’il était en France, Morin enseignait dans le Savate Roger Gymnase et à Paris Police Eifel. De 2003 à 2007, Franck Morin se retrouvait au Japon pour y travailler pour l’ONG américaine Wild Aid plus tard connu sous Wildlife Alliance. À Tokyo, il faisait la connaissance de Liuichi Kubota qui opérait la seule école de savate au Japon. Pendant cette période, Franck devenait le conseiller technique auprès de la fédération de savate japonaise et aidait à structurer la savate au niveau de la progression technique et de l’encadrement des compétiteurs. Il va même s’impliquer dans la fédération australienne de savate durant son séjour au Japon. En 2011, Morin ouvrait une école de savate avec Lionel Pasqualini à Repentigny, Québec, Canada.
La canne au Canada
La canne faisait son apparition au début des années 2000 grâce à l’initiative du canniste québécois Claude Rose. Il commençait la pratique des arts martiaux dès l'âge de 10 ans au karaté shotokan et au judo. Rose bifurquait vers des styles plus compétitifs ou à vocations sportives comme le karaté shorin-ryu et le taekwondo WTF. Après de nombreuses blessures, il décidait de se diriger vers les arts martiaux chinois moins axés sur la compétition comme le wing chun et le white crane kung fu. Après pluseiurs années d'étude, il décidait d'enseigner les arts martiaux chinois qu'il pratiuent toujours à ce jour. Il prenait connaissance de la canne par l'intermédiaire d'une de ces élèves Kim-Du Trinh qui pratiquait la savate avec Michael Gregory. Ce dernier lui demandait de faire partie de l'équipe nationale de canne en prévision de participer au 1er championnat du monde à l'île de la Réunion de 2004. Grâce à sa pratique des armes chinoises et de sa connaissance de l'escrime, Claude Rose participait au championnat. Il profitait de sa présence sur l'île de la Réunion pour pour perfectionner ses connaissances de la canne avec les maîtres d'arme présent au championnat du monde. Vers 2005, il faisait la rencontre d'André-Jacques Serei qui lui enseignera la canne à l'ancienne. Plus tard, c'est au tour de Lilian Guicherd-Callin de lui enseigner la canne de combat.
La canne faisait son apparition au début des années 2000 grâce à l’initiative du canniste québécois Claude Rose. Il commençait la pratique des arts martiaux dès l'âge de 10 ans au karaté shotokan et au judo. Rose bifurquait vers des styles plus compétitifs ou à vocations sportives comme le karaté shorin-ryu et le taekwondo WTF. Après de nombreuses blessures, il décidait de se diriger vers les arts martiaux chinois moins axés sur la compétition comme le wing chun et le white crane kung fu. Après pluseiurs années d'étude, il décidait d'enseigner les arts martiaux chinois qu'il pratiuent toujours à ce jour. Il prenait connaissance de la canne par l'intermédiaire d'une de ces élèves Kim-Du Trinh qui pratiquait la savate avec Michael Gregory. Ce dernier lui demandait de faire partie de l'équipe nationale de canne en prévision de participer au 1er championnat du monde à l'île de la Réunion de 2004. Grâce à sa pratique des armes chinoises et de sa connaissance de l'escrime, Claude Rose participait au championnat. Il profitait de sa présence sur l'île de la Réunion pour pour perfectionner ses connaissances de la canne avec les maîtres d'arme présent au championnat du monde. Vers 2005, il faisait la rencontre d'André-Jacques Serei qui lui enseignera la canne à l'ancienne. Plus tard, c'est au tour de Lilian Guicherd-Callin de lui enseigner la canne de combat.
Photo : Claude Rose (au centre à genou) et son équipe de compétition
‘’Plus récemment, dans les années 2000, Claude Rose fût approché par Michael Gregory, enseignant de savate à l’Université de Concordia pour participer au premier championnat mondial de canne de combat à l’ile de la Réunion. Claude Rose évolua rapidement dans l’univers de la canne de combat en raison de sa maitrise du maniement d’armes chinoises et de son passé en escrime. Au retour du championnat, Claude Rose prit en charge l’entrainement de l’équipe canadienne puis récemment devint vice-président de la SAVATE Canada. Ce dernier s’investit depuis ses débuts à promouvoir la canne de combat au Canada ainsi qu’aux États-Unis. Claude Rose pratique les Arts martiaux depuis près de 30 ans’’[1].
Vers 2007, Claude Rose décidait de ce consacrer à faire connaitre la canne au public québécois en enseignant et en formant une équipe de compétition pour le prochain championnat du monde de canne. En 2008, son équipe finissait 3e au championnat du monde à Frankenberg, Allemagne et Claude Rose se classe 5e dans la catégorie individuelle. Son équipe de cannistes récidivaient en 2012 au championnat du monde dans la ville de St-Herblains, France. Ces protégers s'élutaient en raflant la médaille d'argent en équipe chez les femmes et les hommes. Claude Rose est élu vice-président de la Fédération canadienne de savate et canne en 2011. Depuis, il s'active à faire découvrir la canne aux Québécois et aux autres pratiquants de savate.
[1] Jetté, Daniel et Proulx, Marie-Hélène. ‘’ La grande histoire de la savate et de la canne de combat au Canada’’ http://www.championnat-monde-canne-combat-2012.com/canada/
Par Guillaume Mercure, B.A histoire
Intéressé.e.s par l'univers de la savate au Canada ? N'hésitez pas à vous procurer le livre de Guillaume Mercure "Histoire de la savate au Canada"
https://www.blurb.fr/b/11703255-histoire-de-la-savate-au-canada-de-jos-montferran
https://www.blurb.fr/b/11703255-histoire-de-la-savate-au-canada-de-jos-montferran